Et me voici…
Jules Claretie | Journées de vacances (1886)
Jules Claretie est de retour à Limoges, et se remémore notamment l’incendie qui en 1864 dévasta tout un ensemble d’habitations du quartier des Arènes. Reconstruit par la suite, ce secteur correspond aux rues qui actuellement relient la place de la Motte à la place d’Aine. L’incendie est notamment représenté par Léonard Saquet sur une toile de 1865, exposée au musée des Beaux‐arts de Limoges.
Cette évocation permet à l’auteur de saluer la reconstruction moderniste qui découle des feux qui touchent la vieille ville, et de faire allusion à l’habitat pittoresque du quartier de l’Abbessaille, qui lui est toujours debout.
Le géographe Malte‐Brun évoque aussi cette idée dans sa monumentale France illustrée :
L’incendie qui, en 1864, détruisit tout un quartier, a eu du moins ce résultat de doter la ville d’un quartier neuf ; depuis, elle s’est bien embellie : des quartiers entiers ont été reconstruits et, aux abords de la ville, sur les promenades s’élèvent aujourd’hui de belles et agréables habitations.
Victor Adolphe Malte‐Brun, La France illustrée, Ed. Jules Rouff, 1881–1884, p.18.