Déjà sa maison s’élevait…
Jules Sandeau | Le Docteur Herbeau (1841)
Après nous avoir présenté le bon docteur Herbeau puis sa femme, Adélaïde, parfois terriblement jalouse, acariâtre, la plaie du docteur, l’ombre de son soleil, l’eau qui trempait son vin, le rugueux revers de sa médaille d’or, Jules Sandeau nous présente l’environnement du docteur, sa maison située sur la place des Récollets, aujourd’hui sans doute place du 14‐Juillet.
L’ironie de Jules Sandeau ne tarde ainsi guère à se révéler ; il s’en donne également à cœur joie lorsqu’il en vient à l’intérieur de la maison :
La maison du docteur était petite, mais l’intérieur en était élégant et habilement disposé. Il est vrai que les cheminées fumaient, qu’il fallait passer par la cuisine pour arriver à la salle à manger, que les tapis en étaient proscrits, le carreau glacé ; qu’on y gelait en hiver, qu’on y grillait en été ; mais c’était d’ailleurs un véritable bijou.
Jules Sandeau, Le Docteur Herbeau, G. Charpentier, 1882, p.12.