Le père Charel…
Maurice Leblanc | L’Aiguille creuse (1909)
Après l’enlèvement de son père, Isidore Beautrelet mène l’enquête mais se trouve vite démuni, sans indice ni piste, du côté de Châteauroux…
Il changea son quartier général, s’établissant deux jours à La Châtre, deux jours à Argenton.
Maurice Leblanc, L’Aiguille creuse, La Bibliothèque électronique du Québec, p.207.
Un courrier de son père lui parvient finalement, en provenance de Cuzion : le père Charel, rémouleur de son état, a trouvé cette lettre et l’a remise au maire…
– Une lettre jetée à la poste mercredi dernier ? s’écria le maire, brave bourgeois auquel il se confia, et qui se mit à sa disposition… Écoutez, je crois que je peux vous fournir une indication précieuse… Samedi matin, un vieux rémouleur qui fait toutes les foires du département, le père Charel que j’ai croisé au bout du village, m’a demandé : « Monsieur le maire, une lettre qui n’a pas de timbre, ça part tout de même ? – Dame ! – Et ça arrive à destination ? – Parbleu, seulement il y a un supplément de taxe à payer, voilà tout. »
Maurice Leblanc, L’Aiguille creuse, La Bibliothèque électronique du Québec, p.210.
Malheureusement, le père Charel a été victime de « l’empoisonnement » d’Arsène Lupin et de sa bande, le laissant inconscient quelques temps et surtout sans souvenirs des derniers événements…