Jean Giraudoux

Jean Giraudoux

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Jean Giraudoux naît le 29 octobre 1882 à Bellac, petite ville haut‐viennoise qu’il évoquera maintes fois évoquée dans ses écrits alors qu’il n’y vit que peu : un an plus tard, son père est muté à Bessines‐sur‐Gartempe.

Passionné par la culture germanique, il obtient une bourse d’étude et s’inscrit à l’université de Munich en 1905. Grand voyageur, Jean Giraudoux visite plusieurs pays avant de partir aux États‐Unis, à l’université de Harvard en tant que lecteur.
En 1907, il rentre en France et intègre le journal Matin dans lequel il tient la rubrique littéraire et fait paraître ses premiers contes. Deux ans plus tard, son ami l’éditeur Bernard Grasset publie son premier livre, Provinciales.

En 1910, débute sa carrière de diplomate. Mobilisé en 1914 comme sergent, il est blessé à deux reprises. La guerre imprègne son œuvre sous forme de souvenirs et de chroniques : Retour d’Alsace. Août 1914 (1916), Lectures pour une ombre (1917), Amica America (1919).

En 1919, Suzanne Boland, qu’il épousera en 1921, donne naissance à leur fils. Il enchaîne les romans : Suzanne et le Pacifique (1921), Siegfried et le Limousin (1922) qui se voit décerner le prix Balzac, Juliette aux pays des hommes (1924), Bella (1926), Eglantine (1927). Puis, en 1928, la rencontre avec Louis Jouvet mène Giraudoux à l’écriture de pièces de théâtre qui rencontrent un franc succès : Siegfried (1928), Amphitryon 38 (1929), Intermezzo (1933), La Guerre de Troie n’aura pas lieu (1935)…

Il décède dans la capitale le 31 janvier 1944 avant la première de La Folle de Chaillot, l’un de ses plus grands succès.

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